Avec la première saison, la série The Boys s’est présentée d’emblée comme l’une des locomotives de la plateforme Prime Video d’Amazon, largement discutée et appréciée sur la toile, avec un accueil critique confortable et la possibilité de fidéliser un public las des productions « normalisées » de Marvel Studios. En plus d’une longévité assurée, avec une troisième saison déjà commandée et en gestation, le diffuseur a annoncé récemment un projet de spin-off basé sur l’un des (nombreux) éléments de fond de la bande-dessinée. Relativement mystérieux, celui-ci promettait seulement de développer une intrigue scolaire centré sur une « université de super-héros » avec la même promesse de violence et d’humour gras cher aux amateurs de l’oeuvre de Garth Ennis.
Les G-Men (plus ou moins) confirmés par Eric Kripke
Aux micros de TheWrap, le chef de projet de la série The Boys, Eric Kripke, présente cette autre série comme un dérivé direct de l’équipe des G-Men, parodie particulièrement sombre des X-Men de Marvel apparus dans les comics du scénariste irlandais. Le bonhomme précise toutefois que cette inspiration ne serait que parcellaire, attendu que le projet développerait un point de vue plus proche des Hunger Games, ou autre saga de compétition entre adolescents avec quelques emprunts aux codes des romans pour jeunes adultes.
« Je dirais que la série est librement adaptée d’un élément précis des comics, les G-Men. Une partie de ce concept utilise effectivement l’idée de l’expérience éducative, universitaire, et on se servira de ça pour créer un point d’entrée, à l’image de la série The Boys où on prend une notion assez générique pour orienter ensuite le propos vers une direction bizarre, la nôtre, en l’occurrence. »
Dans les comics The Boys, l’équipe des G-Men répond aux mêmes impératifs de satire colérique et absurde qui auront mené Superman à se métamorphoser en Homelander – pour rappel, la bande-dessinée avait entre autres permis à Garth Ennis de régler ses comptes avec les super-héros des deux grandes maisons d’édition, en réécrivant l’histoire et les présupposés des personnages majeurs de Marvel et DC Comics sous un regard particulièrement sévère (ou traumatisé). L’équivalent local de Charles Xavier étant, par exemple, un rien moins bienfaisant, quoi qu’il soit possible que cet élément particulier ne soit pas adapté pour des raisons très évidentes.
Plus d’informations sur le spin-off de The Boys d’ici l’année à venir.