Ca y’est, 5 ans après le premier opus (Spiderman: Into the Spider-Verse), Miles Morales revient au cinéma 2h20 de pur bonheur.
Réalisé par Joaquim Dos Santos et Kemp Powers, deux habitués de l’animation, ce nouvel épisode ne s’embête plus à expliquer le spider-verse, on le connait. Par contre, on s’attarde sur les Spidermans et sur les liens entre eux. Suite aux évènements du premier film, Miles se retrouve seul dans son univers ou il continue de jouer le justicier entre deux rencontres avec la conseillère pédagogique de son lycée. C’est lors d’une de ses vadrouilles qu’il va tomber sur « La Tache », un nouvel ennemi qui peut créer des portails dans l’espace. Néanmoins, Miles ne se doute pas un instant que cet adversaire de pacotille renferme un danger bien plus grand que tout ce qu’il aurait pu imaginer.
Evidemment, on a vu le film. Et en avis rapide, sans spoilers, c’était incroyable.
Tout ce qu’on attend d’un film de super-héros, de l’émotion, des dilemmes moraux, éthiques, des développements de personnages vraiment intéressants (même les personnages secondaires sont extrêmement bien écrit). Le rythme est palpable, alternant parfaitement entre courses poursuites, combats, scènes de vie et découvertes, on ne s’ennuie jamais (en plus avec l’humour de Miles, on rigole pas mal aussi!) La réalisation est au petit oignon également et franchement, elle fait mieux que beaucoup de films de super-héros récemment. Les plans sont millimétrés tout en restant dans cette dynamique qu’on pourrait croire à un cameraman derrière la camera malgré la production entièrement en 3D.
Et la direction artistique. Mon dieu la DA. Le spider-verse offre aux artistes une panoplie de mise en scène graphiques qui viennent sublimer chaque plan. Entre un univers ou les émotions se retranscrivent sur la couleur du background ou un autre en Lego. C’est que du plaisir.
J’aimerais dire que ce film est surement le film d’animation le plus aboutie que j’ai pu voir de toute ma vie. L’exploitation du medium atteint un niveau de liberté artistique tout en restant cohérent, magnifique et audacieux que ca en force le respect. Il serait simple de faire un film d’animation subversif et artistique allant encore plus loin. Mais le faire avec la puissance de ce film et le faire avec l’intention derrière ce film. C’est de toute beauté. L’art sert le propos dans chaque mise en scène, choix artistique, chaque dialogue.
Tout ca pour vous dire de foncer voir ce film qui s’impose déjà comme un chef d’œuvre de l’animation et du cinéma au sens général. (8.5/10 sur Sens Critique / 4.6/5 sur Letterbox) Malgré le fait qu’il s’agisse d’une première partie. Et oui, en 2h20 il ne s’agit que d’une première partie et il faudra attendre le 29 Mars 2024 pour avoir le droit de savoir la fin de l’histoire.
Une critique (avec spoilers) et bien plus argumentée arrive très bientôt mais on vous laisse le temps d’aller voir le film avant de vous en faire profiter.
Et sur ce, on vous remets la bande-annonce parce qu’on en veut toujours plus de ce Spiderman !