Netflix investit sur Arnold Schwarzenegger. Suite à une série d’enchères orchestrée entre plusieurs diffuseurs intéressés par le projet, la plateforme de vidéo-à-la-demande se paye les droits de diffusion de la première série originale de l’acteur de soixante-treize ans. Le projet n’a pas de titre pour le moment, mais se présenterait comme une aventure dans le genre de l’espionnage centrée sur un père et sa fille. Celle-ci serait interprétée par l’actrice Monica Barbaro, aperçue dans les séries Unreal et Stumptown et bientôt à l’affiche du film Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski. Créée par Nick Santora (Scorpion), la série verra les premiers pas d’Arnold Schwarzenegger dans le répertoire de la fiction par épisodes, après quelques apparitions ponctuelles dans différentes séries télévisées aux tout débuts de sa carrière de comédien.
Last Action Hero
Sorti d’une opération de chirurgie du coeur récemment, le vieux bonhomme s’engage sur un projet de long-terme après quelques années à osciller entre cinéma et vie publique sur des prestations plus ponctuelles. Devenu une personnalité importante des Etats-Unis suite à son double mandat de gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger se sera surtout occupé de sensibilisation contre le réchauffement climatique, entre autres boulots de présentateur télé’ ou de caméos en écho à ses grands rôles des années 1980, laissant ses prestations d’acteur au second plan. Aux dernières nouvelles, le bonhomme prévoyait aussi de travailler avec Amazon Prime Video pour une série de western baptisée « Outrider« , disparue des radars depuis son annonce originale en 2018. Dans l’immédiat, son prochain rôle pour le cinéma devrait être celui du président des Etats-Unis dans le film Kung Fury 2, une revanche méta’ pour cet Autrichien naturalisé Américain qui n’a jamais pu se présenter à la Maison Blanche du fait de sa nationalité.
Quant à savoir si la série, produite par SkydanceTV et Netflix sur un format d’épisodes d’une heure de durée, se rapprochera du style du film True Lies de James Cameron, les espoirs sont minimes : connu des oeuvres plus premier degré, Nick Santora aligne toute une variété de bizarreries dans sa filmographie, depuis le reboot récent de la série The Sentinel, en passant par Prison Break, Vegas et New York Police Judiciaire, le genre de vétéran du petit écran passé par beaucoup de séries des chaînes traditionnelles, généralement moins ambitieuses ou créatives que les productions du câble ou des plateformes de streaming. Pas forcément le Jean-Claude Van Johnson du vieux Gouvernator, quoi que les espoirs restent permis.
La série devrait entrer en production d’ici peu, une fois Skydance et Netflix mis d’accord sur les conditions d’acquisition.