Cela fait maintenant quelques années que l’ensemble de l’industrie cinéma et TV s’est emparée d’une vague de nostalgie des années ’80, rendant hommage tour à tour à tout ce qui s’est fait dans cette décennie faste, qui a vu énormément de licences cultes voir le jour. Dans le registre horrifique, les slashers, emblématiques de cette époque, ont déjà eu droit à bon nombre d’hommages. L’an passé, American Horror Story 1984 revisitait joyeusement le genre. Sur grand écran, on a aussi vu le film The Final Girls de 2015 qui transportait littéralement deux jeunes filles dans un slasher des années ’80. Sur un principe similaire, Seth Rogen (Preacher, The Boys, This is the End) va produire une tentative méta appelée Video Nasty.
Video Nasty, le croisement de Ring et de Jumanji version slasher
C’est par l’informateur Variety que nous parvient la nouvelle : Seth Rogen et Greg Silverman, via leurs compagnies de production respectives Point Grey et Stampede Pictures, ont mis la main sur le projet « Video Nasty« , qui est écrit par Chris Thomas Devlin. Le scénariste n’en est qu’aux débuts de sa carrière mais a déjà le prochain reboot de Massacre à la Tronçonneuse à son actif – autant dire que le slasher, il doit connaître. Et ça tombe bien, puisque Video Nasty sera dans ce genre, avec une grosse pointe d’hommage méta. L’histoire suit un groupe de trois adolescents qui, après avoient regardé une VHS maudite, se retrouvent prisonniers d’un slasher des années ’80, le risque pour eux étant d’y rester enfermés à jamais – et de se faire buter inlassablement par un tueur en série.
Pour le moment, le projet en est au seul point d’acquisition par Seth Rogen et Greg Silverman, attelés à la production. Aucun casting n’est encore en vue, et le film doit également se trouver un réalisateur, qui serait a priori Jonathan Levine (50/50), actuellement en négociations. Connaissant l’amour de Rogen pour le trash et l’humour, on peut attendre de Video Nasty quelque chose qui sache mêler à la fois la comédie, l’hommage et de vraies mises à mort sanglantes comme les slashers d’antan savaient donner. Un projet à suivre pour les amoureux et amoureuses du genre, à n’en pas douter.