Pour qui lit un peu de bande dessinée américaine indépendante, le nom de Terry Moore ne sera pas inconnu, puisqu’il s’agit de l’un des auteurs/dessinateurs parmi les plus talentueux du secteur – qui impressionne notamment par sa capacité à mener tous ses projets avec sa propre structure éditoriale depuis de nombreuses années. Après avoir livré les succès que sont Strangers in Paradise, Rachel Rising, Motor Girl, et tout récemment Cinq Ans (tous disponibles en VF chez Delcourt), on apprend désormais quel est son nouveau projet pour l’année prochaine.
Un spin-off de Rachel Rising chez Terry Moore en 2021
Terry Moore a fait une annonce surprenante en annonçant un nouveau comicbook pour l’année prochaine : une maxi-série en dix numéros, baptisée Serial, qui sera publiée à un rythme mensuel. Si l’on écrivait « surprenante » à la précédente ligne, c’est que Moore avait déclaré plus tôt vouloir un peu se distancier de la publication mensuelle, et avait présenté « Ever« , un autre comicbook qui sortira directement en album dans quelques semaines. Le même Terry Moore avoue au final que le temps alloué par le fait de produire directement un album ne lui convenait pas, car il avait l’impression d’être moins productif, moins inspiré. Un artiste qui a donc besoin, de façon amusante, des pressions liées au fait de sortir un single issue chaque mois, pour se sentir bien. Et c’est tant mieux pour le lectorat !
Serial, donc, démarrera en 2021, et se consacrera à un personnage apparu pour la première fois dans Rachel Rising. Comme le titre l’indique, on s’intéressera à Zoe qui est une serial killer, avec le twist qu’elle a l’apparence d’une adorable petite fille, alors qu’un mal démoniaque dicte ses actes. Un contraste qui laisse augurer d’une comédie noire puisque Terry Moore est autant capable d’aborder des trames scénaristiques très sombres, sans oublier d’y ajouter quelques touches d’humour. Celles et ceux qui connaissent son dessin savent en tous les cas qu’il y aura de quoi se régaler sur les planches – la vidéo d’annonce le montre d’ailleurs au travail, pour le simple plaisir des yeux.
