Les Nouvelles Aventures de Sabrina ont récemment fait parler d’elles avec l’adaptation cinématographique et sa diffusion sur Netflix. La série a un connu un joli succès lors de la saison en devenant la sortie la plus visionnée sur la plateforme de streaming sur sa semaine de diffusion. L’actrice Kiernan Shipka interprète Sabrina Spellman qui avait été révélée plus jeune dans la série Mad Men (la fille de Don Draper). Le succès d’une série (ou d’un film) rime souvent avec la ré-édition de l’œuvre originale. En l’occcurence, le comics Les Nouvelles Aventures de Sabrina aux éditions Glénat pour la version française.

Les Nouvelles Aventures de Sabrina, retours sur le contexte du comics

Le comics Les Nouvelles Aventures de Sabrina, Chilling Adventures of Sabrina, est un spin-off de la série originelle : Sabrina, L’apprentie sorcière. C’est sous le label Archie Horror (éditeur Archie Comics) que l’ouvrage est sorti. Il composé de 8 épisodes qui sont réunis dans la version Glénat sous la forme d’un album Deluxe.

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Ainsi, l’intrigue du comics se déroule dans une chronologie alternative aux épisodes de la série de bases. Notre apprentie sorcière vit à Greendales avec ses tantes paternelles, Ambrose le cousin venu du Royaume-Uni et Salem, son familier sous l’apparence d’un chat ayant la capacité de parler. Élément différenciant de la série et bien dommage.

Contrairement à la série télévisée des années 90-2000, l’arc de spin-off est beaucoup plus sombre et violent la série originelle. Des scènes gores et des références à la sexualité sont nombreuses. Le scénariste utilise de nombreuses références au satanisme. L’intrigue se situe justement dans les années 60 où des mouvements liés à ce culte se développent aux États-Unis.

Notre avis sur le comics Sabrina…

Pour commencer, je ne suis pas un grand amateur des comics de l’éditeur Archie Comics et encore moins de Sabrina. La sorcière me rappelait la vieille série avec Salem robotisé et sarcastique. Des aventures d’adolescentes avec des tantes beaucoup trop maternelles. Bref, un bon cliché de l’Amérique. C’est en me renseignant sur la série Netflix après avoir agréablement été surpris par le générique qui ne collait pas tout à fait avec l’ambiance de l’adaptation. Même si du sang gicle, le rôle de Sabrina est beaucoup trop « puritain » à mon goût.

Justement, le comics ne l’est pas du tout. Les vilains sont froids, antipathiques et dénués de morale chrétienne… Ça tombe bien, car les références au culte satanique sont nombreuses et travaillées.

Le comics Les Nouvelles Aventures de Sabrina permet de voir les personnages différemment de la série Netflix. Harvey Kinkle n’est pas le nerd, mais un membre de l’équipe de football américain et obsédé. Ambrose est sarcastique tout comme l’est Salem. Les tantes sont beaucoup plus en retrait que dans la série et Madame Satan, haineuse. La surprise revient aux parents de Sabrina, mais je vous laisse découvrir leur histoire résumant bien l’esprit du comics…