Trois ans après l’amorce de la trilogie Godzilla de Netflix et Polygon Pictures (Planet of the MonstersCity on the Edge of Battle et The Planet Eater), le géant de la vidéo-à-la-demande réinvestit le créneau des monstres japonais avec une nouvelle série animée, Godzilla : Singular Point. Le projet devrait s’orienter vers une animation plus traditionnelle, ou moins hybride que le rendu synthétique des modèles en trois dimensions de Knights of Sidonia, appliqué sur les précédentes adaptations de la créature sur la plateforme de streaming. La mangaka Kazue Kato (Blue Exorcist) s’est occupée des visuels des personnages, tandis que la nouvelle itération de Godzilla a été dessinée par Eiji Yamamori, animateur vétéran des studios Ghibli passé par MononokéChihiro et Le Chateau Ambulant.

Un Godzilla de chaque côté du Pacifique

La nouvelle série animée consacrée au Roi des Monstres n’entretiendra pas de lien scénaristique avec les précédents long-métrages de la Toho, ni avec la trilogie futuriste de Polygon. Le projet reste pour le moment assez mystérieux en dehors de l’équipe technique. Atsushi Takahashi (Space Dandy, RideBack) se chargera de la mise en scène, avec Toh Enjoe à l’écriture et le compositeur Kan Sawada (Jibaku-Kun, Doraemon) à la bande-son. Le projet sera produit par les sociétés d’animation Studio Orange, spécialistes de l’animation en trois dimensions connus pour leur travail sur le dessin animé Beastars, et par l’immense studio Bones, en charge de My Hero AcademiaMob Psycho 100Space Dandy et Fullmetal Alchemist. Deux poids lourds du dessin animé au Japon, avec deux expertises complémentaires sur la 2D et la 3D.

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Deux premiers visuels accompagnent l’annonce, avec l’équipe des humains et le nouveau Godzilla, vraisemblablement inspiré par l’aspect monstrueux du Shin Godzilla de Hideaki Anno, Shinji Higuchi, mêlé à un air de dragon traditionnel à grande bouche. Netflix prépare le projet pour 2021, tandis que les Etats-Unis préparent leur propre lecture du monstre avec le Godzilla vs Kong d’Adam Wingard sur la même année, qui s’annonce prometteuse pour les amateurs du rejeton gigantesque d’Eiji Tsuburaya.

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