En novembre dernier, Google lançait Stadia, son cloud-gaming, et nous avions déjà quelques réserves. Alors que la société vendait la possibilité de jouer en 4K, certains utilisateurs avaient remarqué que ce n’était pas forcément le cas. En réponse, Google rejetait la faute sur les développeurs… Mais l’un des plus gros problèmes de Stadia est le fait qu’il y ait trop peu de jeux vidéo disponibles. Cette fois-ci, ce sont les développeurs et les éditeurs qui blâment Google.

L’argent derrière ce problème pour Stadia

Si Google Stadia n’a pas décollé comme espéré par le géant d’internet, c’est avant pour son manque de choix dans son catalogue. À l’heure actuelle, vingt-huit jeux seulement sont disponibles sur le service de cloud-gaming comme Red Dead Redemption II, Mortal Kombat 11, NBA2K20, Samurai Shodown et Assassin’s Creed Odyssey. Alors, pourquoi y’a-t-il aussi peu de jeux sur Google Stadia ? Il semblerait que réponse soit assez simple : Google se la joue radin avec les développeurs.

En effet, dans un article de Business Insider, les développeurs et les éditeurs de jeux vidéo expliquent que la raison principale de ce peu de choix sur le cloud-gaming, c’est parce que Google ne leur a pas proposé assez d’argent ! L’un des éditeurs a même expliqué que l’offre de Google était « si basse qu’elle n’a même pas été mentionné dans la conversation ». Un développeur indépendant a notamment expliqué qu’habituellement, les sociétés comme Microsoft ou Epic font en sorte que les développeurs et les éditeurs créent et sortent des jeux exclusivement pour leurs consoles/services. Ce qui n’a pas été le cas de Google qui ne semblait pas déterminer à séduire développeurs et éditeurs pour travailler main dans la main avec Stadia. On peut comprendre que si l’offre ne représentait aucun intérêt si ce n’est que d’être sur Google Stadia, certains membres de l’industrie du jeux vidéo ont préféré s’abstenir.

De plus, d’autres s’interrogent sur le long-terme de Google Stadia. L’un d’eux déclare même « Avec l’historique de Google, je ne sais même pas s’ils travailleront encore sur Stadia dans un an. Ça ne serait pas une abération que Google fasse ça. C’est dans leurs antécédents. »

Néanmoins, malgré cette ludothèque peu fournie, Google promet que d’ici la fin de l’année, cent jeux vidéo seront disponibles sur Stadia alors que de nombreux développeurs et éditeurs n’ont pas encore annoncés leurs jeux… Finalement, peut-être que les grosses sociétés se permettront de sortir quelques jeux sur Stadia mais pour les plus petits studios, ceux qui sont indépendants, ça ne semble pas avantageux. En tout cas, selon leurs propres témoignages.