Dans la famille des sagas chères aux enfants des années quatre-vingt, Netflix mettait les mains sur les droits d’adaptation de Conan très récemment. Le Cimmérien venait rejoindre un autre héros musclé (d’un genre plus psychédélique) également ramené à la vie pour de multiples projets sur la plateforme de streaming. Après l’échec du film développé chez Sony PicturesHe-Man & the Masters of the Universe fait désormais partie des propriétés internes au catalogue Netflix, avec deux projets en gestation : une première série animée en deux dimensions, pilotée par Kevin Smith et dans la continuité du cartoon culte des studios Filmation, et un autre, encore relativement mystérieux, en trois dimensions. Le scénariste Bryan Q. Miller, auteur de comics et habitué des adaptations, a donné quelques nouvelles de cette autre version des aventures de Musclor actuellement en développement.

Une première saison déjà écrite en entier

Selon les dires du bonhomme, l’ensemble des scripts de la première saison auraient déjà été livrés au commanditaire. Les scénariste auraient opéré à distance (sans « writers’ room » proprement dite), avec une batterie de noms propres attachés à l’écriture et remerciés nommément par Bryan Q. Miller– parmi eux, Heath Corson, Amanda Deibert, Keely MacDonald, Pete Binswanger, Lila Scott, Matt Drdek, Julie Benson, and Shawna Benson. Le chef de projet confirme également que le travail a déjà commencé à l’animation du côté des studios House of Cool et CGCG. Un peu moins avancée que son aînée en deux dimensions sur le papier, la série He-Man & the Masters of the Universe devrait refaire parler d’elle d’ici les prochains mois.

Du côté de l’intrigue, la promesse ne bouge pas énormément des présupposés attachés au mythe habituel : un jeune prince du royaume fictif d’Eternia obtient les pouvoirs de Grayskull et se transforme en Musclor, héros du bien face aux armées du chaos du maléfique Skeletor (il vous avait bien dit qu’il reviendrait, le filou). La série de Smith devrait s’orienter vers une proposition plus méta’, inspirée par le style particulièrement perché du cartoon original, pour permettre au barbu d’exorciser cette étrange passion de jeunesse. Affaire à suivre dans les deux cas.

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